From Detroit to Maranello - Ford v. Ferrari JCC*

*(Comité de crise conjointe)

 

FORD :

L'année est 1965, et Ford se prépare à la bataille sur le circuit automobile. Deux ans se sont écoulés depuis l'échec humiliant de la tentative d'acquisition de Ferrari par la compagnie, et Henry Ford II est toujours aussi furieux. Alors que Ferrari vient de remporter une nouvelle victoire aux célèbres 24 heures du Mans, il revient à ce comité de superviser l'audacieuse tentative de la Ford Motor Company de défier ses rivaux européens pour le titre de l'année prochaine. La tâche est ardue ; Ferrari a l'avantage dans plusieurs domaines clés. Dominant le monde de la course depuis des années, Ferrari est inégalée en termes d'expérience et d'héritage. Les voitures de course Ferrari sont conçues et fabriquées par de petites équipes très soudées, des sections entières des machines étant souvent assemblées par des ingénieurs uniques et très expérimentés. Fabriquées essentiellement selon la même philosophie de conception qu'une bonne mozzarella, les voitures de course Ferrari sont bien loin des énormes usines et des chaînes d'approvisionnement à plusieurs étages qui définissent les processus de fabrication de Ford. L'équipe de Ford, composée de cadres de l'entreprise, d'ingénieurs de haut niveau et de pilotes renommés, n'a rien d'une équipe de choc et doit tracer son propre chemin vers la victoire. En fin de compte, cependant, tout cet effort se résume toujours à une question d'affaires, et il incombera au comité de s'assurer que ce projet donne à Ford le coup de pouce dont il a besoin pour redresser des ventes en chute libre depuis plusieurs années. 

Pour certains membres du comité, il s'agit d'une quête de gloire et de célébrité. Pour d'autres, il s'agit de ventes. Pour Henry Ford II, il s'agit d'essayer de paraître différent de son grand-père. Quel que soit le motif, l'année de courses à venir, de Sebring à Daytona, et finalement au Mans, est décisive pour cette équipe. Il reviendra à chacun d'entre vous de surmonter les divisions et les différences au sein du comité, et d'amener la Ford Motor Company à la victoire. 

FERRARI :

En 1966, Ferrari était le chien de tête incontesté du monde du sport automobile. Avec cinq titres consécutifs aux 24 heures du Mans à son actif, Enzo Ferrari compte sur les membres de la Scuderia Ferrari pour lui fournir une autre des meilleures voitures de course du monde. Cependant, avec les difficultés financières que connaît l'entreprise, Ferrari ne peut plus se reposer sur ses lauriers. Ou, comme il semble, sur l'argent d'Enzo. Face à la menace de voir les voitures de sport américaines dominer le monde de la course, Ferrari ne peut se permettre une performance médiocre aux 24 heures de Daytona, aux 12 heures de Sebring ou, surtout, aux 24 heures du Mans. Il incombera aux délégué.e.s de ce JCC de mener Ferrari vers la gloire une fois de plus, en apportant des idées novatrices et nouvelles à l'entreprise par le biais de la course, de l'ingénierie, du marketing et de son organe de direction. À l'approche d'une nouvelle décennie, les délégué.e.s auront pour mission de créer une voiture de sport meilleure que ce qui a jamais été vu sur les circuits de course, tout en empêchant Ford de faire de même. 

La menace de Ford est très apparente : c'est une entreprise plus grande, plus efficace et, surtout : elle a quelque chose à prouver au monde entier. Ferrari devra faire tout ce qu'elle peut pour montrer qu'elle détient toujours le pouvoir du sport automobile à sa tête. Pendant ce temps, l'Italie et la direction changeront autour d'eux, ce qui amènera Ferrari à se demander si son modèle actuel, fondé sur l'excellence et Enzo comme seul décideur, survivra dans un monde moderne rempli d'idées progressistes, de nouvelles réglementations de la FIA et de parrainage d'entreprise. La Scuderia Ferrari résistera-t-elle à la pression ou s'écrasera-t-elle (littéralement) ? Face à de longues heures, des conditions pluvieuses et des moteurs brûlants, Ferrari sera mise à l'épreuve : une victoire aux 24 heures du Mans n'est pas seulement souhaitable, c'est une nécessité.

Le Dais est impatient de rencontrer tous les délégué.e.s à SSUNS 2021 !

Si vous avez des questions concernant le comité, n'hésitez pas à nous envoyer un courriel à crisis@ssuns.org.

 

Votre Dais :

 

Jake Reed

Directeur de crise

Ford :

 
 

Phillip Bligh

Président

Ferrari:

Ioanna Tzima

Présidente

 

Karina Vandenhoven

Assistante Directrice de crise